Famille du Val d'Aoste

 1287 : hommage d’Anselme Seyle, Pierre METRAL et Aymonin de Grassan au comte Amé [1].

Fin XIVème siècle : Enrico Mistralis, notaire à Saint Vincent d'Aoste, ou il est partie à une transaction entre Iblet de Challant et Jeanne de Cossoney. [2]

1/5/1408 : vente faite par Antoine Coppier de Chambéry, bourgeois de Saint-Vincent en faveur de Pierre METRAL, dudit lieu, d’aucunes censes et servis annuels qui lui étaient dues rière Saint-Vincent, mandement de Montjouet, pour le prix de 200 livres [3].

1409 : Louis MISTRALIS, époux de dame Marguerite (fille de noble Antoine Parmier), intervient au rang des nobles aux audiences générales du pays d’Aoste [4].

1430 : Louis MISTRALIS et Etienne MISTRALIS comparaissent aux audiences générales du pays d’Aoste de 1430  au cours de laquelle ils firent hommage au duc Amé pour les biens qu’ils possédaient en la Val d’Aoste et le premier de ceux-là y servit en qualité de conseiller de ce prince concernant les coutumes d’Aoste [5].

1449 : Bonifacius Mistralis notaire à Saint-Vincent d'Aoste, époux de Caterina de Chynal.[6]

1464 : Antoine Mistralis notaire à Saint-Vincent d'Aoste.[7]

Pantaleon MISTRALIS paraît aux audiences que le duc Amé le Bienheureux vint tenir en Aoste en l’an 1466 ; ce fut un des notaires qui reçut le serment solennel que le même prince presta en la cathédrale d’Aoste [8].

Pantaleone Mistralis, né vers 1421-1422, fils de Bonifacius et de Caterina de Chynal, notaire de Saint-Vincent d'Aoste, teste en 1475. [9]

Pierre Bertrand Mistralis, fils de Pantaleon, fut le premier à accéder à la noblesse.

14/12/1499 : procuration par Pierre MISTRAL, notaire du Bourg Saint-Vincent, à Jean Fabri pour vendre à son nom au duc de Savoie tous les droits et revenus qu’il pouvait avoir au lieu dit de Saint-Vincent [10].

15/10/1556 : lettres patentes du duc Emmanuel Philibert d’établissement de châtelain au lieu et mandement de Montjouet pour un an en faveur de Boniface METRAL avec autorité de pouvoir substituer à l’exercice dudit office, Nicolas son fils émancipé [11].

Cependant ou que ce soit la même famille qui a continué ou que ce soit une autre qui ait commencé depuis il est certain que l’empereur Maximilien I, par patentes données à Augsbourg le 24/4/1513, la 28^ème année de son règne romain et le 24^ème de celluy de Hongrie, anoblit Pierre Bertrand MISTRLIS, du Bourg Saint-Vincent au duché d’Aoste et toute sa postérité, auquel il donna les armoiries qui suivent : « de gueules à trois lunes d’argent ». Le duc Emmanuel Philibert de Savoie quelques années après son retour et la restitution de ses états, et à la très humble requête de nobles Philibert, François et Jean, frères, fils à feu noble Pierre Bertrand MISTRALIS, confirma ledit anoblissement par autres patentes données à Turin le 10/4/1565 et ajouta la devise : « en adversité bon cœur ».

Pierre Bertrand est le père de Philibert, François, Jean, Nicolas. Philibert vivait encore en 1562 et fût père de deux fils sans postérité connue : Jéronime et Bertrand.

Noble François prit à femme Louise, fille de noble Thadée des seigneurs d’Avise, de qui il eût Pantaléon et Thadée.

Noble Jean fût capitaine d’ordonnance du duché d’Aoste dans le département des terres du mandement de Montjovet et de Châtillon. Il vivait dans les années 1558 et 1559. Il fût un des députés par les trois états dudit duché avec le seigneur François, baron de Vallaise, pour aller renouveler la neutralité de sa patrie avec le roi de France . Il se transporta pour ce sujet à la cour de ce monarque à Fontainebleau. Il n’a point laissé d’enfants.

Noble Nicolas, quatrième fils, a eu entre autres enfants Michel qui suit.

Michel eût à femme Jeanne Hélène, fille de noble Jean de Michel Saluard. Sans enfants.

Noble Pantaléon mit en conseil général du 17/1/1582, conjointement avec Jéronime son cousin, sa déclaration concernant le fait des substitutions et fideï-commis. Il prit à femme Madame Claude Marguerite, fille de noble Antoine le jeune coseigneur d’Avise de qui il eût entre autres Jean-Barthélémy et Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste fût élu au conseil général le 22/4/1626 pour un des auditeurs des comptes généraux de la trésorerie du duché d’Aoste. Il est mort sans postérité.

Noble Jean-Barthélémy vivait à Saint-Vincent en 1640 et suivantes et fût père entre autres de César Auguste, George, Jeanne Françoise qui épousa Vincen Astessan et est morte sans postérité, Jeanne Marie qui épousa noble Jean François de Cerise du bourg de Norgex.

Noble César Auguste, notaire à Saint-Vincent, épousa Catherine, fille du sieur Jean Antoine Gal coseigneur de Brissogne, par le moyen de laquelle et après la mort de son beau-père, il hérita de la ½ de la jurisdiction du mandement de Brissogne, après cependant avoir survécu à sa femme et à ses fils. Ce qui fit que se voyant sans enfants, il vendit environ l’an 1702, aux seigneurs François Joseph de Lostan et Joseph Passouin, coseigneurs  de Brissogne cette portion de jurisdiction qu’il avait et laissa ses biens à ses petits-neveux Cerise.

Noble Georges n’a laissé qu’une fille, Geneviève, qui a été femme du premier lit de noble Claude Anselme Dunoyer. Elle est morte sans postérité. Et par là finit la maison des nobles MISTRALIS [12].

[1]  Archives d’état de Turin, Paesi/Aosta/Cité et duché d’Aoste

[2]  Www.commune.saint-vincent.ao.it

[3]  Archives d’état de Turin : Paesi/Aosta/duché d’Aoste

[4]  JB de TELLIER : Nobiliaire du duché d’Aoste, 1970

[5]  JB de TELLIER : Nobiliaire du duché d’Aoste, 1970

[6] Www.commune.saint-vincent.ao.it

[7] Www.commune.saint-vincent.ao.it

[8]  JB de TELLIER : Nobiliaire du duché d’Aoste, 1970

[9] Www.commune.saint-vincent.ao.it

[10] Archives d’état de Turin, Paesi/Aosta/Duché d’Aoste

[11] Archives d’état de Turin, Paesi/Aosta/duché d’Aoste

[12]  JB de TELLIER : Nobiliaire du duché d’Aoste, Aoste, 1970