• MISTRAL de PASSY, MARLIOZ, CHAMONIX

    famille de la vallée de Chamonix

    La famille MESTRAL de PASSY ou MESTRAL de MARLIOZ ou encore METRAL de CHAMONIX se retrouve dans toute la vallée de Chamonix : à Chamonix, aux Contamines (Montjoye), et surtout autour de Passy (Bohen, Marlioz, Vaudagne, Le Lac). Elle descend très probablement des premiers métraux de Charosse, château des comtes de Genêve et siège de leur métralie pour le Faucigny. Elle est sans doute à l’origine des Mettra que l’on retrouve à Passy au Xvème siècle et qui émigreront en Alsace, et des Métral présents à Martigny  dans le Valais au XVème siècle.

     

    Rodolphe (I) de PASSY

    Témoin en 1236.[1]

     

    Rodolphe (II) METRAL de PASSY

    En 1278 Rodolphe et Amédée METRAL de PASSY passent reconnaissance et déclarent tenir en fief du prieuré tout ce qu’ils possèdent en hommes, terres, dîmes etc… à Vaudagne sans préjudice à la fidélité qu’ils doivent au seigneur de Charosse. En 1279 hommage de Rodolphe METRAL de PASSY et de son neveu Amédée à réquisition de Richard de Villette. En 1279 Rodolphe METRAL de PASSY institue son héritier son fils Peronnet et pour ½ son fils Gérard.[2] Aymon de Bellegarde assiste à la reconnaissance passée par Girard, fils de Rodolphe METRAL, de Passy, en faveur du prieur de Chamonix le 26/7/1292[3].

     

    Péronnet METRAL de PASSY ou de MARLIO

    En 1283 Péronnet METRAL de PASSY, Jourdain de Chateauvieux, Mermod de Chedde et leurs compagnons sont accusés d’avoir pénétré de nuit à main armée sur les terres de Chamonix, d’être entré par violence dans plusieurs maisons, d’y avoir pris des brebis et des chèvres. Dans la lutte ils avaient blessé un homme d’un coup de pierre, un deuxième avec une épée et une hachette, une femme d’un coup de couteau, renversé un homme d’un coup d’arbalète et deux autres d’un coup de pique de lance. Péronnet affirme à son tour que pendant plusieurs jours des chamoniards leur coururent sus, armés de glaives sans avoir été provoqués, qu’ils donnèrent et rompirent deux à trois fois la trêve le même jour et les frappèrent ensuite. A la suite de l’interrogatoire Péronnet s’engage à ce que ses associés ratifient et maintiennent tout ce qui sera décidé par les arbitres.

    Le 29/1/1284 Pierre alias Péronet METRAL de MARLIO passe reconnaissance à l’église de trois setiers de vin livrables à la fête de Saint Michel. Cette redevance provenait de l’aumône faîte par son aïeul pour 6 octanes et pour 18 par son père Rodolphe.

    Le 2/3/1285, Richard de Villette, prieur de Chamonix, défend de vive vois à Amédée METRAL et à Pierre de MARLIO, son cousin, présents dans l’église de Sallanches, comme à ses féaux et vassaux, l’exercice de la juridiction qu’il possède sur les hommes et fiefs qu’ils tiennent du prieuré dans les territoires de Vaudagne et du Lac au-delà de l’Arve. Il les menace de la perte du fief qui tomberait en commise et reviendrait au prieuré. Le 20/9/1285, Richard de Villette, Amédée METRAL et Pierre de MARLIO, damoiseau de Passy, s’accordèrent sur leurs différents.[4]

    Aymon de Bellegarde arbitre dans une reconnaissance passée par Pierre de MARLIO, damoiseau, de son chef et au nom d’Amédée METRAL, de Marlio, son parent, en faveur du prieur de Chamonix le 5/1/1292[5].

    En décembre 1293, noble Pierre de MARLIO met en gage au prieur l’ensemble de ses fiefs pour garantir un prêt de 40 bonnes livres genevoises ; en 1326, ses héritiers (dont Jean, fils de noble Mermet de Thoire) sont en possession du fief[6].

     

    Vuillelme METRAL de CHAMONIX

    En 1296, les habitants de Passy vendent à Vuilelme METRAL de CHAMONIX deux hommes leur appartenant à chacun pour 1/3 plus la 1/8 partie du ¼ et le ¼ du ¼ de la montagne d’Arlevé. Le prix est de 16 sols 6 deniers pour le 1er lot et de 30 sous pour le 2ème ; ils reconnaissent tenir le tout en fief du prieur[7].

     

    Guifred de METRAL de PASSY

    Guiffredo de METRAL est seigneur de Montjoye (près de Chamonix) le 18/7/1295[8]. Vuifred fils de feu Guillaume MISTRAL de PASSIE prête hommage au comte Améée II et reconnaît tenir en fief de lui ce qu’il possède dans la vallée de Passie et dans le mandement de Charosse.[9]

    Hugonet de Saint-Jeoire vend le 19/3/1334 à Mermet Martin de Sallanches, des biens à Charosse de l’emphytéose de Pierre de MALLIO et une vigne du fief de Viffred MISTRAL[10].

    Jean I de Menthon, coseigneur de Dingy, épouse le 27/1/1344 , Françoise, fille de noble Viffred MISTRALIS de PASSY (d’où les Menthon-Dingy de Passy). Viffred MISTRALIS de PASSY, damoiseau, teste le 15/9/1345 en faveur de ses filles Jeannette et Françoise. Ces MISTRALIS ou METRAUX de PASSY, demeuraient à Bohen, au mandement de Chamonix[11].

     

    Marie, fille de Guillaume (fils de Jacques MISTRAL de MARLIO de PASSY et de Jeannette, elle-même fille d’Humbert de La Croix), dame de Marlioz, épouse François de Faucigny-Lucinge. Elle transige avec son époux le 29/12/1366[12].

     

    Nantelme de MARLIO est chanoine de Genêve en 1301[13].

    Aimon METRAL de CHAMONIX prêtant hommage vers 1360 promet de faire et d’observer tout ce qui est contenu dans les chapitres ou franchises d’abord gardées dans la mémoire des bonshommes et écrites ensuite dans les actes de reconnaissance accordées par le prieur[14].

     

    Hélinode, fille de Philippe Sautier de Chiède, épouse 1° Hugues METRAL de CHAMONIX, puis après 1390 Henri de Cornillon, fils de Marquet, habitant de Sallanches[15].

     

    En 1388 Hugonet Brovet est accusé d’avoir pénétré dans la maison de Jehannet METRAL de nuit, pris son cheval avec sa selle et sa bride, de l’avoir conduit dans les îles de la Rosière où il lui avait coupé les jambes et après l’avoir tué, recouvert de branches[16].

     

    Jacques II de Faucigny-Lucinge achète à noble Simon METRAL de CHAMONIX, la mestralie du mandement, prieuré et juridiction de Chamonix par acte passé à Passy le 25/9/1413[17].

     

    François de Bouteiller, fils d’Aymonet et de Béatrice de La Fléchère, épouse Françoise de MESTRAL, par contrat du 5/10/1418 ; il est chevalier des tours de Servoz [18].

     

    Pierre de Marignier, père de Jeannette est héritier avec son fils Pierre pour 1/3 de Guillaume MISTRAL de CHAMONIX en 1428 [19].

     

    En 1493, le grand bailli de Valais adresse une lettre menaçante au prieur de Chamonix, Jacques de La Ravoire, lui reprochant d’accorder l’impunité à Pierre Veytet et Jacques Bontemps de Chamonix. Ceux-ci avaient assassiné sur les terres de Valais, Collet METRAL, à l’instigation de Jacques METRAL et de Jeannette, ses frère et belle-sœur, pour 19 florins petit poids plus 20 florins qu’ils avaient trouvé dans sa bourse.[20]

     


    [1] Histoire de Chamonix

    [2]  Histoire de Chamonix

    [3]  FORAS, I, 163, archives de l’église de Sallanches

    [4]  Histoire de Chamonix

    [5]  FORAS, I, 163, archives de l’église de Sallanches

    [6]  Histoire de Chamonix

    [7]  Histoire de Chamonix

    [8]  Francesco GUASCO : Dictionnaire féodal de l’antique état sarde

    [9]  Mémoires et documents (Volume 30)Auteur : Société savoisienne d'histoire et d'archéologie

    [10]  FORAS, V, 309, archives Thuiset

    [11]  FORAS, III, 430, titres Bonefoy

    [12]  FORAS, II, 341, Leyat

    [13]  Regeste genevois

    [14]  Histoire de Chamonix

    [15]  FORAS, II, 188

    [16]  Histoire de Chamonix

    [17]  FORAS

    [18]  FORAS

    [19]  FORAS, III, 377, archives Thuiset

    [20]  Histoire de Chamonix


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